L'impact catastrophique et durable du Coronavirus sur le tourisme au Japon
Covid-19 : une crise jamais vue dans l'Histoire
Il ne fait aucun doute que le méfait principal du Coronavirus 🦠 aura été son effroyable mortalité, avec près d' 1,8 million de victimes recensées dans le monde à la toute fin 2020.
Mais la pandémie a créé en parallèle des crises sanitaire, économique et sociale sans précédent au niveau global. Des pans entiers de nos fonctionnements structurels ont été bouleversés et, si pour diverses raisons l'archipel nippon aura été l'un des pays les moins touchés par le Covid-19, voyager au Japon en tant que visiteur temporaire est tout bonnement impossible depuis fin mars 2020 et pour encore plusieurs mois début 2021.
Cette situation, inédite en temps de paix, a totalement rebattu de nombreuses cartes, à commencer par celle du tourisme en lui-même. Alors qu'en France, l'ordonnance gouvernementale du 25 mars 2020, le fonds de solidarité et l'activité partielle ont permis de sauver une bonne partie du secteur aux 8% du PIB tout en protégeant les droits des consommateurs et salariés, le tourisme au Japon a fortement souffert malgré les campagnes d'incitation domestique. Ainsi, la ville de Kyoto est au bord de la faillite...
📉 Chute abyssale du nombre de voyageurs au Japon
Bien sûr, on sait désormais que le Corona est la plus grave crise qu'ait connu le secteur du tourisme dans toute son Histoire ; on parle en effet de 74% de baisse sur les vols internationaux en 2020 (84% en Asie), et 1.300 milliards de dollars de revenus en moins.
Ainsi, les statistiques de l'Office National du Tourisme Japonais montrent une chute frappante du nombre de visiteurs étrangers sur l'archipel dès le mois de février lorsque les Chinois, en amont du reste de la planète, ont été durement touchés. D'avril à septembre inclus, depuis le pic des confinements mondiaux et avec la rigueur de la fermeture des frontières nipponnes, on observait une chute spectaculaire de plus de 99% de visiteurs en moins au Japon en provenance de l'extérieur, et toujours -97% en novembre, pourtant aidé par les businessmen, étudiants et PVT :
Sur l'ensemble de l'année, c'est un recul de sept huitièmes qui est attendu. Par comparaison, la crise financière de 2009 n'avait fait trébucher le tourisme au Japon que d'un toussotement d'à peine 20%, alors que l'accident de Fukushima en 2011 avait entraîné une baisse de plus d'un tiers par rapport à l'année précédente.
Et il y a fort à parier, malheureusement, que la machine ne va pas se relancer aussi vite que lors des deux crises précédentes. Ainsi, on s'attend à une année 2021 encore bien inférieure aux records de 2019 à cause des toussotements du début d'année :
- la nouvelle souche anglaise du virus arrivée dès mi-décembre sur l'archipel, par des Japonais revenus du Royaume-Uni ;
- et la retard de la vaccination nipponne, lié aux tests de phase 3 en interne, qui ne devrait démarrer au mieux que fin février.
La véritable relève arriverait seulement pour 2022 grâce à la dimension affinitaire de la destination et sa maîtrise sanitaire, pour monter en puissance à partir de là.
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🛩 Des entreprises touristiques touchées à divers degrés
Si la crise est d'une gravité sans précédent, elle n'a pourtant pas heurté toutes les entreprises de la même manière. Les "petits" commerces ont été les plus touchés, avec dès début août plus de 400 faillites causées par le Covid parmi les sociétés nipponnes. Au Japon, 9 millions de personnes travaillent dans l'industrie du tourisme.
Mais le capitalisme aveugle et le cynisme ont, hélas, de nouveau trouvé leurs voies dans cette pandémie. Ainsi, les gros poissons 🐟 du tourisme s'en sortent hélas avec inélégance.
Grands réseaux d'agences de voyages
La première agence de voyages du Japon JTB connaît une tourmente inédite :
- 7.200 postes supprimés dans le monde, soit 25% de son effectif mondial, dont au moins 2.800 au Japon et 3.700 à l'international ;
- 105,2 milliards de Yens (~644,8 millions d'euros) de pertes sur l'année fiscale 2020 ;
- fermeture de 115 agences au Japon et 190 dans le monde (dont l'ensemble des activités en France hors voyage d'affaires) ;
- vente à l'été 2021 de leur siège social de Shinagawa à Tokyo et d'un autre bureau à Osaka pour plusieurs dizaines de milliards de Yens ;
- levée de fonds de 30 milliards de Yens (~183,9 millions d'euros) pour se renflouer ;
- coupes salariales de 30% sur l'année fiscale 2021.
Leur rival HIS a également vendu son siège social de Minato à Tokyo pour 32,5 milliards de Yens (~199,2 millions d'euros), et enregistre des pertes de 25 puis 53 milliards de Yens (~153,2 millions d'euros puis ~324,9 millions d'euros) en 2020 et 2021.
TUI, grand groupe d'agences de voyages, prévoyait elle dès mi-mai la suppression de 11,5% de ses effectifs (plus de 8.000 sur 70.000, dont près des deux-tiers des 900 en France) et la fermeture de 70 agences. Alors que Berlin lui a accordé 2 aides d'urgence successives de 3 milliards d'Euros au total, l'annonce des coupes a été faite par le PDG en visioconférence depuis sa résidence au Maroc... Quelques mois plus tard, elle recevait encore 1,8 milliards d'Euros supplémentaires.
Quelques mois avant le Covid, son senpai Thomas Cook faisait faillite (laissant 22.000 employés sur le carreau) après des années de difficultés semble-t-il directement liée à une mauvaise gestion, dont les millions de livres sterlings versées chaque année aux dirigeants.
Evaneos qui, rappelons-le, n'est pas une agence de voyages (car elle ne fait que mettre en relation ses prospects avec les réceptifs sur place en prenant sa commission au passage) aurait laissé, selon certains témoignages concordants de clients lésés, plusieurs de ses partenaires locaux ne pas rembourser ni émettre d'avoirs, occasionnant de nombreuses plaintes.
Dans le même genre, l'entreprise espagnole eDreams Odigeo s'est vu décerner le "cactus d'or" par 60 millions de consommateurs pour ses sites GoVoyages et Opodo, soit le prix de la société qui a le plus exaspéré ses clients en 2020. En cause, les milliers de plaintes de consommateurs n'arrivant pas à joindre leur service client et surtout à se faire rembourser leurs dossiers voyages annulés.
Enfin, la société éditrice du logiciel Amadeus, utilisé par certains professionnels pour les réservations de clients, annonçait en juillet une vague de départs de 1.800 postes, dont environ 350 en France.
Réservations d'hébergements
Airbnb qui, par concurrence que d'aucuns jugent déloyale, met à mal l'hôtellerie traditionnelle depuis de longues années, annonçait début mai licencier plus d'un quart de ses employés (1.900 sur 7.500). La start-up levait en parallèle 2 milliards de dollars et s'introduisait en bourse en décembre, multipliant par 2,5 sa valorisation initiale...
Expedia avait initié la tendance dès février avec 2.900 employés licenciés et poursuivait à l'automne 🍁 ; TripAdvisor et Booking lui emboîtaient le pas (25% de leurs salariés respectifs).
Les grands groupes hôteliers mondiaux ont fait de même :
- chez Accor, 1.000 suppressions d'emplois sur 18.000 dans le cadre d’un plan d’économies de 200 millions d’euros ;
- chez Hyatt, 1.300 employés en moins ;
- chez Intercontinental, 10% du personnel liquidé.
Compagnies aériennes
Air France et de nombreuses autres compagnies aériennes ont rendu pendant de longs mois le contact client très difficile, impossibles à joindre par téléphone 📱 et avec des délais de réponse par e-mail de parfois plusieurs semaines, pour une raison simple : non contentes d'avoir fait exploser le tarif des billets retours pour les ressortissants coincés à l'étranger, elles refusaient initialement pour la plupart les remboursements de billets annulés (1 milliard d'Euros encore en souffrance en août selon le Bureau Européen des Unions de Consommateurs !) et ce, de manière totalement illégale. En conséquence :
- l'UFC Que Choisir a ainsi mis en demeure 57 compagnies en avril puis en a assigné 20 en mai, dont Air France ;
- le Bureau Européen des Unions de Consommateurs en pointait encore 8 du doigt fin juillet parmi elles, pour violation des droits des passagers.
Aeroflot, pourtant membre SkyTeam / Star Alliance, était a priori la dernière à tenir jusqu'à décembre une politique de non-remboursement sur certains dossiers.
En juin, AF annonçait avec impudeur supprimer 16% de ses effectifs, soit plus de 7.700 postes d'ici 2022... Sa filiale Hop! était aussi concernée, avec 1.020 licenciements sur 2.400 salariés.
Elle n'était pas la seule compagnie concernée, puisque les coupes sont nombreuses partout dans le monde :
- Lufthansa s'est séparée de 22.000 collaborateurs,
- 12.000 chez British Airways et 4.500 chez EasyJet (presque 30% du total pour ces deux-là !),
- 5 à 6.000 chez KLM,
- 4.300 sur 21.300 à Singapore Airlines,
- 10.000 à 40.000 chez Delta Air Lines,
- 13.500 et potentiellement 36.000 sur United,
- jusqu'à 40.000 sur 130.000 chez American Airlines,
- et 27% des effectifs de Southwest Airlines, qui négociait des baisses de salaires pour les restants.
Quant à la compagnie lowcost AirAsia Japan, elle a tout simplement fait faillite, avec un arrêt des opérations le 5 décembre. Elle annonçait en novembre ne pas pouvoir rembourser 23.000 tickets vendus, pour un total de 520 millions de Yens (~3,2 millions d'euros).
Air Italy, South African Airways, Level, Miami Air International et Norwegian ont suivi le même sort.
Chez les japonaises enfin :
- All Nippon Airways (ANA) annonçait en octobre une perte de 510 milliards de Yens (~3,1 milliards d'euros) sur son exercice fiscal 2020, négociant une baisse de 30% de salaire avec ses employés, puis une coupe de 3.500 salariés sur les 45.000 du groupe d'ici 2022.
- Sa consœur Japan Airlines annonçait une perte de 286,7 milliards de Yens (~1,8 milliards d'euros), pas de licenciement mais 90% de nouvelles embauches en moins sur l'année fiscale 2021-2022, puis lève 300 milliards de Yens (~1,8 milliards d'euros) en septembre 2021 pour se renflouer avant d'annoncer une probable perte de 146 milliards (~894,9 millions d'euros) sur 2021.
Autres entreprises aéronautiques
Les avionneurs, conséquemment et logiquement, annonçaient en suivant réduire leur voilure :
- Airbus en juin avec 15.000 suppressions de postes dans le monde (11% de ses effectifs globaux) dont 5.000 en France d'ici mi-2021 ;
- Boeing en juillet avec 30.000 emplois en moins (sur 160.000) d'ici fin 2021 ;
- sans compter les impacts attendus sur leurs sous-traitants et partenaires.
Aéroports de Paris (ADP) s'attend également à une secousse, de l'ordre de 700 suppressions de postes soit 10% des salariés. Début 2021, ils annoncent une chute de trafic de 69,4% en 2020 (dont -79,9% vers l'Asie-Pacifique).
General Eletrics annonçait elle, dès début mai 2020, 13.000 suppressions d'emplois dans l'aviation.
On estime ainsi que sur les seuls 6 premiers mois de la crise, le secteur de l’aéronautique a perdu la totalité des postes créés entre 2009 et 2019.
Quant à l'aéroport de Narita, il connaît son premier déficit depuis sa privation en 2004, avec 71,4 milliards de Yens de perte (~437,6 millions d'euros).
Mais peu de conséquences réelles pour ces grosses entreprises
Pourtant, pas de problème pour toutes celles-ci et bien d'autres à recapitaliser, via des investisseurs privés ou publics ou encore des prêts colossaux garantis par les États (7 milliards d'Euros en premier chef pour notre compagnie nationale et même 9 milliards pour Lufthansa).
Pour certaines d'entre elles, l' "optimisation" fiscale tourne encore à plein régime également...
Les réceptifs au Japon n'ont pas eu cette chance
La donne n'est malheureusement pas aussi simple pour le tourisme de proximité du voyage au Japon.
Les premières grosses victimes définitives du Covid sont :
- Kawajin, un restaurant du quartier Shibamata à Tokyo, ouvert depuis 1790 (!) et apprécié à l'époque par l'auteur Natsume Soseki, a fermé le 31 janvier 2021, peu de temps après la redéclaration de l'état d'urgence.
- Tokyo One Piece Tower, qui a fermé ses portes le 31 juillet 2020 après 5 ans d'activité : le parc d'attractions ne pouvait plus tenir son budget à cause de la chute des recettes.
- Le Musée Ghibli annonce être en difficultés financières mi-juillet 2021 en demandant 10.000.000¥ (~61.293€) de financement via Furusato Nozei, un site de crowdfunding japonais avec déductibilité des dons à l'impôt.
- Chin'ya, restautant de Sukiyaki à Asakusa, ferme ses portes après 140 ans de business à cause de la pandémie.
- Kinryuzan, un magasin de bonbons ouvert depuis 1675 soit 346 ans (!) à Nakamise Dori, a fermé le 23 juillet 2021 en l'absence de touristes.
- Oedo Onsen ♨️ Monogatari ferme le 5 septembre 2021 après 18 ans d'activité.
- Zuboraya, le restaurant de fugu de Dotombori et Shinsekai à Osaka, avec son iconique grand poisson gonflable accroché en hauteur, a mis la clé sous la porte le 15 septembre, 100 ans après son ouverture !
- La grande salle d'arcade Sega GiGO ("building No.2") d'Akihabara et sa façade inimitable avec les escalators en tubes sur l'avenue principale en août, après 17 ans d'activité (son loyer mensuel pour 1.114m² est de 16,3 millions de Yens soit ~99.907€, avec un an de caution !). Playland Carnival à Shinjuku, et ses 380 machines depuis 1985, subit le même sort en novembre. Dans la foulée, Sega-Sammy arrête fin 2020 ses activités dans l'arcade : une page se tourne... Début 2021, l'hécatombe continue avec Shinjuku Taito Station. Puis Ikebukuro GiGO ouvert depuis le 7 juillet 1993 enchaîne le 20 septembre 2021.
- Le Square Enix Café d'Osaka-Umeda ferme le 31 août 2021 (ouvert depuis octobre 2017), celui de Tokyo-Akihabara reste ouvert depuis octobre 2016.
- Les 4 derniers Gundam Cafés (à Tokyo, Osaka, Fukuoka) ferment entre janvier et mars 2022. Le 1er d'entre eux fut ouvert en avril 2010 à Akihabara.
- Angels Hearts, célèbre vendeur de crêpes depuis 44 ans à Takeshita Dori (Harajuku, Tokyo) a fermé ses portes en janvier 2021. Il vendait jusqu'à 3.000 crêpes par jour avant le Covid.
- Toshimaen, un parc d'attractions à Nerima (nord-ouest du grand Tokyo) ouvert depuis septembre 1926, fermé le 31 août. Une partie de son terrain de 22 hectares servira à l'ouverture d'un nouveau parc d'attractions Harry Potter en 2023 sur 30.000m².
- Amehama Seika, un confiseur d'Okayama vieux de 111 ans, ferme ses portes en avril 2021.
- Sun Beach Nikko River alias "la Waikiki de Nagoya", la plus grande piscine publique du Japon ouverte depuis 1994, va fermer ses portes début 2021 à cause de frais de maintenance trop élevés.
- Même sentence pour le parc d'attractions naturel Tyrol no Mori à Nagano, ouvert en 1999 et fermé en novembre, terrassé par le Covid.
- Le Hard Rock Café d'Osaka a fermé fin janvier 2021 (celui de Fukuoka avait mis la clé sous la porte dès mai 2020) après 30 ans d'activité.
- 500 karaokés sur les 6.000 que compte la JKBA ("Japanese Karaoke Box Association"), soit plus de 8% du total de ces sociétés au Japon.
- Sur un peu plus de 9.600 pachinko en activité début 2020, 604 ont fermé l'année du début de la pandémie et 579 en 2021, soit 12% en moins de 2 ans.
- Et même un mastodonte comme Tokyo Disney Resort prévoit 51,1 milliards de Yens (~313,2 millions d'euros) de pertes sur son exercice fiscal 2020.
Outre ces annonces tonitruantes, il ne faut pas oublier l'effet domino : tous les "petits" restaurants et commerces qui dépendent du tourisme y compris domestique (créant un record du nombre de faillites), jusqu'aux tailleurs (privés de clients à cause du télétravail) ou encore les fameux cerfs 🦌 shika de Nara qui souffrent de malnutrition depuis des mois...
Il en va de même, malheureusement, pour les agences de voyages spécialistes de l'archipel nippon.
⛩ L'exemple de Keikaku et son activité au point mort
En tant que tour-opérateur et réceptif exclusivement axé sur la destination Japon, l'agence de voyages Keikaku n'a pas vu, contrairement à de nombreuses autres entreprises françaises du tourisme, son chiffre d'affaires redécoller dès la mi-mai 2020 avec les réservations pour l'été.
À ce moment-là, alors que le Premier ministre en place Édouard Philippe annonçait aux Français qu'ils pouvaient partir en vacances cet été, les principales frontières étaient pourtant toujours fermées :
- celles de l'espace Schengen, pour favoriser le tourisme intra-national et relancer de l'intérieur une économie française exsangue ;
- mais également bien sûr celles d'un Japon à l'esprit traditionnellement autarcique, tétanisé par les visiteurs étrangers "impurs" (potentiellement porteurs du Covid).
Cette situation s'est malheureusement prolongée sur les saisons suivantes.
Voici, pour une publication exceptionnelle, les faméliques statistiques de fréquentation des visiteurs sur le site Internet 📶 de Keikaku au cours de l'année 2020 (à l'heure où les médias traditionnels voyaient leur audience exploser, avec l'effervescence liée à l'actualité) :
Mais conséquemment et pesant bien plus lourd, le chiffre d'affaires de la petite agence a plongé en 2020, depuis la fermeture des frontières japonaises en mars.
🇯🇵 Comment relancer le tourisme au Japon
Alors comment se relever et compenser, tant que faire se peut, ces chutes cataclysmiques pour redonner à l'archipel le rythme d'accueil qu'il mérite ? Voici quelques pistes :
D'abord, tout simplement en prévoyant de repartir au Japon ! Il s'agit d'un pays sûr, extrêmement propre, hygiénique et respectueux par nature des mesures de distanciation physique tels que l'écart interpersonnel ou encore le port du masque 😷. On y est en sécurité en voyage, et plus encore en basse saison.
Ensuite, par une consommation responsable : Keikaku, notamment, est une agence de voyages immatriculée en France, avec sa propre filiale réceptive enregistrée au Japon et aucun sous-traitant. Évitez donc au maximum de réserver chez des enseignes dépersonnalisées comme peuvent l'être les grandes centrales de réservation, en privilégiant les circuits courts et spécialisés qui évitent les intermédiaires multiples et sont restés joignables malgré les confinements.
Et même si les frontières nipponnes ne devraient rouvrir qu'à partir de l'automne 2021, il est tout à fait pertinent de réserver dès maintenant, alors que les tarifs sont plus accessibles grâce à la faible demande des clients.
Enfin, en promouvant le Japon à votre échelle, par les réseaux sociaux, le bouche à oreille, et toute autre forme de communication naturelle que vous pourriez mobiliser. L'archipel nippon aura plus que jamais besoin de nous pour relancer son industrie touristique à la découverte de ses exceptionnels territoires, qu'on ne peut trouver nulle part ailleurs au monde !