Guide du train et métro à Tokyo
Tokyo, capitale tentaculaire, a tissé son réseau ferré comme une immense toile d'araignée prête à desservir toutes les visites envisageables. Mais si le fonctionnement reste limpide, son système s'avère assez particulier et même plutôt unique parmi tous les réseaux du monde ; en effet, puisque plusieurs compagnies y embarquent les voyageurs, souvent d'ailleurs dans le mêmes gares voire sur les mêmes rails.
Train et métro 🚇 restent les moyens de transport principaux dans la capitale japonaise et sa périphérie, tant ils la quadrillent avec qualité et montrent une fiabilité à toute épreuve ou presque. Les autres possibilités (bus, vélo 🚲 et taxis notamment) peuvent les compléter de temps à autre mais, pour la plupart des touristes, une bonne maîtrise du réseau ferré suffit à couvrir l'écrasante majorité des besoin de déplacements à Tokyo et autour.
Vous aurez forcément besoin de grimper dans un train à un moment donné de votre voyage et vous risquez de vous sentir un peu perdu(e) au début, devant un plan ou dans un souterrain abreuvé d'indications en tous genres. Pourtant, rassurez-vous : tout cela n'est pas si compliqué, pour peu qu'on s'y prépare un minimum avant de partir.
Ce guide vient donc vous donner tous les conseils et indications nécessaires pour vous en sortir en toute sérénité.
Topographie, statistiques et comportement
Pour bien appréhender son réseau, il faut d'abord comprendre la geographie de la capitale japonaise. Ce qu'on appelle communément "le grand Tokyo" consiste en réalité en une préfecture centrale (appelée Tokyo), elle-même constituée de 23 arrondissements, à laquelle s'agglutinent d'autres préfectures qui constituent sa banlieue plus ou moins proche :
- Kanagawa au sud
- Yamanashi à l'ouest
- Saitama au nord
- Chiba à l'est
- ou encore Ibaraki au nord-est, qui n'en est même pas limitrophe
Le nom de Tokyo fait en réalité référence une grande gare du quartier de Marunouchi, proche du centre ; prenez donc garde à citer précisément la gare d'arrivée souhaitée.
Beaucoup de gares situées dans la capitale et autour s'avèrent très empruntées. À titre informatif, voici celles ayant accueilli le plus de passagers par jour en 2019 (chiffres avant-Covid 🦠) :
- Shinjuku : 775.386
- Ikebukuro : 558.623
- Tokyo : 462.589
- Yokohama : 419.440
- Shinagawa : 377.337
- Shibuya : 366.128
- Shinbashi : 278.334
- Omiya : 257.344
- Akihabara : 248.033
En 2015, il y avait 2,4 millions de "navetteurs" chaque jour à Tokyo (travailleurs venant dans la capitale depuis les préfectures alentour).
En 2017, onze lignes étaient à plus de 180% de leur capacité de voyageurs. Le trio de tête était constitué de :
- Tokyo Metro Tozai (199%)
- Chuo-Sobu (197%)
- Yokosuka (196%)
Toutefois, ces valeurs sont en baisse depuis les années 1970 (où elles dépassaient allègrement les 200%) et se sont stabilisées depuis les années 2000.
Un réseau tentaculaire mais logique
Toutefois, à la lumière de ces données qui peuvent sembler impressionnantes, régulièrement saupoudrées de légendes urbaines de tout poil, n'envisagez pas le réseau de transport Tokyoïte comme une jungle absconse et labyrinthique. Bien au contraire !
Car si vous avez déjà pris le métro dans n'importe quelle autre ville du monde, vous ne risquez pas beaucoup de vous retrouver perdu(e) à Tokyo. Certes, on y recense un plus grand nombre de lignes, de stations et les distances sont plus importantes, mais si vous savez vous repérer à Paris, Londres ou New York, il n'y a pas de raison que ce ne soit pas le cas au Japon.
La capitale nipponne ajoute même des points de confort non négligeables :
- une ponctualité qui, elle, ne relève certainement pas de la légende ;
- une propreté impeccable la plupart du temps (on y fait même pousser de la salade !) ;
- de la sécurité au point que l'on croise souvent des enfants seuls dans les couloirs, même en soirée ;
- des indications complètes et précises, allant jusqu’à parfois indiquer la distance en mètres entre les différents quais d’une gare ;
- des toilettes 🚽 assez souvent et, pour ne rien gâcher, généralement propres (男 pour les hommes et 女 pour les femmes) ;
- du wifi 📶 gratuit grâce à des hotspots de plus en en plus nombreux (se référer à notre article dédié sur le sujet).
Quelques règles d'usage
Pour qu'un réseau aussi dense et emprunté fonctionne sans accroc, les voyageurs doivent se plier à un certain nombre de règles de bonne conduite. Ainsi, presque plus encore que dans l'espace public, on veillera à rester civilisé dans les transports de Tokyo.
Cela passe avant tout par sa position :
- on marche à gauche dans les couloirs et les escalators (Osaka reste l'exception du Japon, où l'on se déplace côté droit) ;
- sur le quai, on respecte les marques au sol et/ou les barrières qui indiquent (quasiment au centimètre près) où les portes du train vont s'arrêter ;
- on fait la queue sans couper les files, selon les marquages au sol pour ne pas bloquer les portes, et on n'entre pas tant que tout le monde n'est pas sorti de la rame.
Dans le train ou le métro :
- on respecte le calme (téléphone en mode vibreur, ne pas parler fort), comme la plupart des voyageurs qui ont le nez dans leur smartphone, lisent ou s'endorment sur l'épaule de leur voisin(e) ;
- on prend garde aux places réservées (pour les handicapés, femmes enceintes, etc.) en bouts de wagons, ce qui n'est pas nécessairement l'apanage des Japonais, contre toute attente ;
- on place son sac à dos au sol, ou encore ses bagages à main sur les grilles en hauteur prévues à cet effet ;
- on évite, le cas échéant, les wagons réservés aux femmes pendant certains horaires (principalement le matin), reconnus à leur autocollant rose « 女性専用車 Women Only » ;
- on ne mange pas dans les rames comme la règle le dicte la plupart du temps.
Sur certaines lignes, les rames se révèlent bondées aux heures d’embauche et de débauche pendant la semaine. On n'aperçoit que rarement les pourtant fameux pousseurs, mais cela reste une mauvaise idée de voyager avec des valises encombrantes, en particulier dans ces horaires-là. Pour éviter toute maladresse, on ne conseillera jamais assez l'époustouflant système Takkyubin.
Enfin, il n'y a (quasiment) plus de poubelles dans les transports en commun depuis les attentats au gaz sarin de mars 1995.
Début juillet 2018, East Japan Railway annonce que des caméras de sécurité vont être ajoutées sur les quelques 8.500 wagons des trains de Tokyo et sa région à partir de l'hiver suivant.
Les différents réseaux ferrés
Si dans la pratique, la différence n'est pas forcément évidente à percevoir, il convient malgré tout de bien faire le distingo entre trains et métros pour comprendre la structure globale. Attention : des rails en souterrain n'impliquent pas nécessairement du métro et inversement !
En japonais, on parlera de :
- 電車 densha pour le train ;
- 地下鉄 chikatetsu ou メトロ metro pour le métro (サブウェイ subway se réfère plutôt à la chaîne de fast-food, bien présente au Japon).
Le tissu ferré du grand Tokyo a ceci de particulier qu'il est partagé, comme dans le reste du Japon, par de nombreuses compagnies, dont nous détaillerons les principales ci-après. Un des points les plus gênants pour les néophytes reste le fait qu'il n'existe pas de plan officiel incluant l'ensemble de réseau ferré (même si l'on en trouve faits maison) : chaque compagnie possède le sien. Heureusement, la technologie vient au secours des voyageurs grâce à plusieurs applications sur smartphone 📱. Hyperdia étant désormais à la traine, la plus pratique est sans aucun doute Japan Travel by Navitime.
Une fois sur place, changer de compagnie devient rapidement une gymnastique évidente dans l'écrasante majorité des situations. Il suffit de sortir et re-rentrer entre les différents réseaux, puisque chaque compagnie gère ses propres rentrées d'argent. Rapidement peu pratique avec des tickets, la carte de transport (voir plus bas) permet de gérer cela bien plus simplement.
Car une simple correspondance ne signifie pas forcément changer seulement de quai ou d'étage. Si, pour vous rendre d'un point A à un point C, il vous faut prendre deux compagnies différentes, le transfert au point B implique peut-être de marcher plusieurs centaines de mètres voire de changer de gare, alors que les stations portent le même nom (ou presque). Ou pas ! Car différentes compagnies possèdent chacune leur propre espace et leurs propres quais, partageant notamment les plus grandes gares.
Caractéristiques communes
Quoi qu'il en soit, divers points de repère permettent de s'y retrouver en cas de doute, comme les nombreux panneaux directifs, les plans des lignes sur les quais et dans les trains (voire les écrans sur la Yamanote), ou encore les différents flocages ou jingles musicaux propre à chaque marque ou lieu. Ces derniers ont d'ailleurs été remplacés pour certains par des extraits de chansons de groupes célèbres comme les AKB48 ! Et si vous vous retrouvez perdu(e), pas d'inquiétude : le personnel est, la plupart du temps, plutôt aimable et extrêmement serviable.
Côté horaires, aucun train ni métro ou presque ne circule entre minuit et 5h du matin. Le reste de la journée, les départs s'échelonnent de réguliers à très soutenu, en fonction de la fréquentation des lignes.
Quelques repères de vocabulaire :
- une ligne est constituée de son nom, suivi du kanji 線 sen (ou line en anglais)
- une gare ou un arrêt est constitué de son nom, suivi du kanji 駅 eki (ou station)
Dans beaucoup de cas, les textes sont écrits en trois systèmes d'écriture, par exemple : 渋谷, しぶや et Shibuya (respectivement kanji, hiragana et alphabet roman). Les annonces vocales, elles, sont généralement effectuées en japonais puis en anglais ; dans les wagons, elles donnent souvent la porte de sortie pour éviter de gêner les autres passagers et/ou perdre du temps.
Pour le reste, cela se complète progressivement ! Et heureusement pour les non-japanophones, car les traductions s'avèrent de moins en moins systématiques à mesure que l'on s'éloigne du centre.
Autre phare indispensable au moment de ressortir du réseau : les panneaux de sorties, sur fond jaune, qui détaillent l'ensemble des issues. Dans certaines des plus grandes gares, qui s'apparentent à un petit dédale, on peut en compter plusieurs dizaines ! Et comme l'orientation en pleine rue n'est pas le point fort ni de Tokyo ni du Japon en général, autant éviter de se fatiguer à parcourir inutilement de longues distances voire se perdre, en particulier lorsque la météo n'est pas clémente. Pour sortir au plus près de votre destination, donc, prenez le temps de consulter ces panneaux jaunes et sortez à la bonne bouche.
Trains : Japan Rail (JR) et les autres
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La compagnie nationale Japan Rail, plus précisément JR East en l'occurrence, gère le seul réseau public de Tokyo (ou plus précisément d'économie mixte, car subventionnée). Elle exploite uniquement des trains, aussi bien en extérieur qu'en souterrain, mais pas de métro. Les touristes la connaissent surtout pour sa Yamanote circulaire ou ses Chuo/Sobu traversantes, mais on lui compte 36 lignes au total, repérables chacune par un nom et sa couleur associée.
En avril 2016, la compagnie annonce qu'elle va mettre en place un système de codage (par exemple "JY17") pour retrouver plus facilement chaque station, comme Tokyo Metro.
JR fait rouler beaucoup de trains de banlieue, qui relient le cœur de la ville à ses alentours plus ou moins proches. Différents niveaux de vitesse sont proposés au même tarif : du "local" (omnibus) au "rapid-express", qui correspondent au nombre d'arrêts effectués. Prenez donc garde à ce que l'arrêt où vous vous rendez soit desservi par le train visé sur la ligne à emprunter.
En outre, la compagnie nationale est naturellement la seule à gérer ses Shinkansen 🚅, uniquement depuis les gares suivantes :
- Tokyo, centrale
- Shinagawa, au sud
- Ueno, au nord
L'ensemble des lignes JR et elles seules sont compatibles avec le Japan Rail Pass.
On compte plusieurs autres compagnies privées outre Japan Rail, telles que Keikyu, Keio, Keisei, Odakyu, Seibu, Tobu ou encore Tokyu (elles sont plus d'une dizaine au total). Nous les citons au cas par cas dans chacune de nos fiches de visite au Japon.
Métros : Tokyo Metro & Toei Subway
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La première ligne de métro Tokyoïte, aujourd'hui incluse dans la ligne Ginza, fut ouverte le 30 décembre 1927.
Officiellement, il s'agit du seul métro de la capitale. Ces 13 lignes (9 par Tokyo Metro et 4 par Toei Subways) desservent le Tokyo intra-muros ainsi que sa proche banlieue, en souterrain la plupart du temps, avec 285 stations et 304 kilomètres couverts.
-- Note de juillet 2015 : le gouvernement métropolitain Tokyoïte a annoncé vouloir compléter son réseau avec deux nouvelles lignes :
- de Tokyo à Rinkai au sud, en passant par Ginza et Ariake ;
- de Shirokane-Takanawa (Minato) à Shinagawa, pour rejoindre le train Maglev Chuo-Shinkansen jusqu'à Nagoya.
Au premier abord, le fonctionnement du métro à Tokyo semble plus simple à appréhender pour les voyageurs que le train, car chaque ligne affiche ses propres lettre et couleur. Comme chaque station y ajoute un chiffre coïncidant au numéro de l'arrêt, le repère s'avère d'autant plus évident.
Ainsi, Ikebukuro correspond par exemple à :
- Y-09 (ligne Yurakucho - jaune)
- F-09 (ligne Fukutoshin - marron)
- ou M-25 (ligne Marunouchi - rouge)
Les locaux des deux compagnies se montrent parfois un peu vieillots, mais beaucoup sont en cours de rénovation. Quant aux rames, elles restent très propres, évidemment. La ligne Tozai par exemple, avec 1,4 million de passagers quotidiens, fait passer une équipe de 30 nettoyeurs tous les 15 jours pour nettoyer chaque train pendant 2 heures.
Mi-2016, Tokyo Metro annonce un rafraîchissement de ses infrastructures via le site SusuMetro et la mascotte Doraemon.
Parce que ça va toujours mieux en l'écrivant clairement : le JR Pass ne fonctionne pas dans le métro de Tokyo.
Avec plus de 3,2 milliards de trajets en 2018 (soit 7,5 millions par jour), il s'agit du métro le plus emprunté au monde.
En juillet 2021, Tokyo Metro annonce mettre en place sur son application mobile 東京メトロmy! un suivi en temps réel de l'état de congestion des rames sur les lignes Ginza et Marunouchi. L'année suivante, la compagnie étend ce dispositif à toutes les lignes de métro et teste également en gare de Waseda sur la ligne Tozai, plusieurs écrans de signalisation disposés sur les quais. Ces derniers indiquent où se trouvent les rames les moins bondées du prochain train. Si l'essai se montre concluant pour décongestionner le flux de passagers aux heures de pointe, ces écrans seront déployés plus largement à partir d'avril 2023, au changement d'année fiscale.
Autres formes de rails
Au-delà du train et du métro, on compte deux autres types de transports ferrés qui viennent parfois les compléter.
D'abord, le monorail 🚝. Ses tarifs sont souvent plus élevés mais, sans conducteur, ils offrent un trajet extérieur plus scénique et ludique. Quatre lignes se placent autour du centre :
- Yurikamome de Shinbashi à Toyosu (en passant par Odaiba, ce qui intéresse la plupart des voyageurs) au sud-est ;
- Tokyo Monorail qui rallie l'aéroport de Haneda à Hamamatsucho (sur la Yamanote) au sud-ouest ;
- ligne Disney Resort qui fait le tour du parc d'attraction (accessible depuis Maihama à Chiba) au sud-est ;
- et Nippori-toneri Liner de Nippori à Minumadai-shinsuikoen au nord-est.
Enfin, deux dernières lignes de tramway, tout à fait charmantes au demeurant :
- Toden Arakawa de Waseda à Minowabashi ;
- Tokyu Setagaya de Sangen-Jaya à Shimo-Takaido à l'ouest.
Depuis les aéroports, les possibilités offertes sont un brin spécifiques. Nous avons donc rédigé des guides dédiés :
Tarifs, cartes et pass
Un ticket coûte à partir de 140¥ (~0,89€) mais, comme on paye à la distance parcourue ou au nombre de stations, il existe autant de tarifs que de trajets possibles. Dans Tokyo et sa banlieue (sauf très éloignée) la réservation de siège n'existe pas, donc il n'y a pas de frais supplémentaire sur le ticket en lui-même.
Pour connaître le montant correspondant à un itinéraire, il est possible de recourir à Hyperdia ou à Japan Travel by Navitime pour des renseignements précis. À noter que les enfants (entre 6 et 11 ans inclus) payent généralement moitié prix.
Tickets à l'unité
On achète son ticket dans la gare, avant de passer les portiques d'entrée. Des distributeurs automatiques y sont accessibles, sur lesquels la langue anglaise est le plus souvent disponible. Il est possible de régler en espèces (pièces et billets), par porte-monnaie électronique mais pas en carte bancaire 💳.
Il faut donc payer en avance, en faisant l'appoint du montant qui correspond à la gare d'arrivée. Si cette somme n'est pas suffisante à l'arrivée, on la complète à des bornes automatiques similaires (appelées のりこし精算機 norikoshi-seisanki ou fare adjustment machine) avant de passer les portiques de sortie.
Les "tourniquets" avalent les tickets en sortant pour les recycler.
Toutefois, dans l'écrasante majorité des cas, posséder et utiliser une carte ou un pass s'avère rapidement beaucoup plus pratique que de jongler avec des tickets. Confortables à l'usage, plus rapides et moins contraignants, ils s'avèrent en outre souvent meilleur marché que les tickets à l'unité.
Japan Rail Pass
En possession du JRP, on ne franchit pas les barrières-tourniquet ; on présente simplement son pass à chaque guichet d'entrée et de sortie pour ne pas payer les trajets.
Le JR Pass s'avère très difficilement rentable et donc peu justifié si votre séjour s'effectue uniquement dans Tokyo, à moins de passer littéralement son temps dans le train.
- Réseau compatible : JR uniquement
- Où l'acheter : chez un revendeur web avant de partir
- Consultez notre article dédié sur le Japan Rail Pass
Cartes Suica / Pasmo
Ce porte-monnaie électronique s'utilise en passant simplement la carte sur le capteur sans contact des portiques d'entrée et de sortie. Le montant correspondant au trajet est automatiquement déduit du crédit restant, qui s'affiche à chaque passage.
Indispensable de par son aspect extrêmement pratique, la carte Suica offre en outre 5% de réduction sur tous les trajets. Les cartes de marques différentes (Pasmo, Icoca, etc.) sont bien entendu compatibles avec les réseaux Tokyoïtes.
L'abonnement mensuel est possible avec la carte Pasmo mais, contrairement à la plupart des grandes villes du monde, celui-ci n'est valable que sur une seule ligne prédéfinie. Il se révèle donc inutile pour les touristes, et difficilement rentable pour les locaux à moins d'effectuer le trajet aller-retour chaque jour, le plus souvent pour se rendre au travail.
- Réseaux compatibles : tous
- Où l'acheter : à n'importe quelle borne ou guichet
- Consultez notre article dédié sur la carte Suica
Tokyo Subway 24/48/72-hour Ticket
Depuis le 22 avril 2014, les deux compagnies de métro se sont associées pour proposer ce forfait illimité journalier (sur une journée calendaire). Depuis le 26 mars 2016, ils ont été remodelés pour passer sur 24h coulantes. En voici les tarifs :
- 1 jour : 800¥ (~5,11€)
- 2 jours : 1.200¥ (~7,67€)
- 3 jours : 1.500¥ (~9,58€)
Le Tokyo Subway Ticket pour trois jours peut s'avérer intéressant dans certains cas, mais il faut veiller à ce que les visites prévues soient bien desservies par le seul réseau métropolitain.
Comme le JR Pass, ils sont réservés aux touristes étrangers.
- Réseaux compatibles : Tokyo Metro et Toei Subway uniquement
- Où l'acheter : à n'importe quel guichet de métro ou à l'aéroport
Autres pass
Il existe quelques autres pass qui permettent d’économiser sur les transports à Tokyo. Toutefois, ils s'avèrent pour la plupart peu intéressants dans la pratique :
- Tokunai Pass (760¥ / ~4,86€) offre tous les trajets en train JR sur une journée ;
- Tokyo Metro Open Ticket (600¥ / ~3,83€ pour un jour) offre tous les trajets en Tokyo Metro (non Toei) ;
- Tokyo Free Kippu (1.600¥ / ~10,22€) offre tous les trajets en trains, métro, bus et tram sur une journée.
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Si malgré tout, l'utilisation des trains et métros dans la capitale japonaise vous inquiète encore, Kanpai suggère de faire appel aux guides-accompagnateurs Keikaku. Leur prestation d'accueil à l'aéroport de Tokyo, en particulier, vous permet de passer quelques heures avec un guide privé qui se fera un plaisir de tout vous expliquer dans la pratique, et de vous aider dans vos démarches.