Guides Keikaku 2022

Guide privé au Japon : choisir le bon accompagnateur francophone

⏱ 7 minutes

Il existe naturellement autant de typologies de voyageurs au Japon qu'il y a de voyageurs eux-mêmes. Sur Kanpai, nous vous donnons depuis très longtemps le maximum d'informations pour bien préparer et profiter de vos séjours au Japon.

En complément, notre communauté est constituée de nombreux membres qui aiment dénicher les informations les plus précises et s'échanger tous les bons plans de visites notamment sur nos espaces communautaires, Kotaete en premier lieu.

Quels sont les avantages d'être guidé au Japon ?

Mais aussi préparé(e) soit-on, on ne profite jamais autant de son voyage que lorsqu'on est accompagnés par un guide local qui parle français.

À cela plusieurs raisons simples expliquent le choix d'être guidé sur place :

  • on découvre le pays d'une manière impossible seul(e) : cela est évidemment lié à la barrière de la langue, impossible à franchir au Japon tant les Japonais parlent mal anglais (et encore moins le français) ;
  • votre accompagnateur maximise le temps de visite, connaît les lieux à explorer (parfois cachés des touristes) et ceux surfaits ou à éviter, emprunte des raccourcis pour optimiser les journées et en profiter le plus possible ;
  • le confort apporté par une balade conviviale où l'on ne se soucie de rien est sans commune mesure ;
  • les connaissances partagées par des expatriés ou autochtones polyglottes, qui peuvent échanger avec vous et interpréter les locaux à la volée, offrent une expérience exceptionnelle.

Le gain de temps (et donc d'argent) s'avère ainsi très précieux... si l'on choisit le bon accompagnateur !

La sélection du prestataire

Car on trouve un peu de tout et n'importe quoi en la matière et il n'est pas forcément évident pour tout le monde de séparer le bon grain de l'ivraie.

Le guide-interprète

Le réflexe que l'on peut avoir au départ est de se tourner vers un guide-interprète diplômé par l'État japonais.

Ils ne sont que quelques centaines à quelques milliers, de nationalité japonaise dans l'écrasante majorité. La raison en est simple : l'examen s'avère extrêmement ardu à obtenir et nécessite un bachotage parfois absurde (on peut par exemple y demander le nom de l'ambassadeur japonais au Zimbabwe en 1973...) alors que le test de langue étrangère n'est, lui, pas aussi strict qu'il le devrait notamment à l'oral, selon les témoignages. Certains n'hésitent pas à parler de diplômes surfaits et, d'ailleurs, le Japon plancherait depuis quelque temps sur une possible refonte.

Mais le plus gênant reste qu'il peut occasionner des comportements impérieux, pas toujours agréables de la part de certains guides-interprètes. D'abord, leur tarif est extrêmement élevé : parfois jusqu'à 40 ou 50.000¥ (~302,60€) la demi-journée... et cela n'inclut pas forcément leurs propres frais de bouche ou de transports ! La plupart du temps, ils ne proposent pas de circuits à la carte mais choisissent de dérouler un cours d'histoire très encyclopédique, peu passionné donc ennuyeux, chronométré et dans un niveau de français pas toujours parfaitement compréhensible.

Pour l'avoir testée, nous avons plutôt eu l'impression d'avoir payé chère une prestation peu agréable.

Le bénévole

À l'extrême opposée se trouve le bénévole, par définition accessible aux petits budgets et donc recherché par de nombreux jeunes voyageurs en particulier.

En conséquence, ils n'ont que peu de disponibilités (souvent, seulement le week-end) et il n'est pas question d'imaginer un tour privatif. N'étant pas leur client, vous n'avez également aucun moyen de sécuriser votre rendez-vous ou de réclamer quoi que ce soit si le rendez-vous n'est pas assuré ou si la prestation n'est pas à la hauteur de la qualité attendue.

Car ce qui caractérise le bénévole japonais, c'est le côté parfois dilettante de son activité. Impossible de garantir la véracité du contenu proposé et, s'il s'agit la plupart du temps d'étudiants ou de personnes âgées très gentilles, ils ont tendance à utiliser la rencontre pour parler le plus possible français avec vous. Du coup, on a parfois l'impression d'avoir servi soi-même de simple compagnon !

Notez que vous devrez naturellement régler au bénévole tous ses repas, transports, frais d'activités ou entrées.

L'expatrié indépendant

Ces dernières années, on en trouve de plus en plus sur Internet 📶 ; il s'agit la plupart du temps d'Occidentaux mariés à des Japonaises et qui ne peuvent pas obtenir de travail stable au Japon, souvent à cause de leur faible niveau de langue.

Cette lacune en japonais peut pourtant causer de mauvaises surprises : comment, en effet, justifier de guider des clients alors qu'on ne peut pas déchiffrer correctement une carte, un panneau ni un menu au restaurant, ou si l'on ne peut pas converser aisément avec les locaux pour un renseignement ou une discussion quelconque ? De plus, ils organisent souvent leur propre circuit balisé sans personnaliser l'expérience.

Attention également aux frais cachés : le tarif affiché, souvent attractif, peut parfois passer du simple au double si l'on y ajoute leurs propres frais de bouches, déplacement, sorties ou même privatisation...

Enfin, il faut porter de la vigilance sur le fait que ces personnes ne sont pas toujours déclarées auprès des autorités japonaises ni assurées pour ce travail, ce qui explique qu'elles vous demandent de payer l'intégralité de la somme en liquide.

Spécificité de juin à septembre 2022

Depuis la reprise progressive du tourisme au Japon le 10 juin 2022, le choix du prestataire est encore plus prépondérant. En effet, le gouvernement japonais impose désormais qu'un guide accompagne les voyageurs, et que celui-ci soit impérativement adossé à une agence de voyages avec une antenne basée au Japon. Cette mesure est allégée le 7 septembre, mais elle montre bien l'importance du guide dans un voyage au Japon.

Notre conseil : Keikaku

Rien de tel donc, par sécurité et pour un accompagnement de qualité, que de passer par une agence de voyages française, agréée en bonne et due forme. Il y a des bons éléments partout, mais l'exigence d'une structure immatriculée (aussi bien en France qu'au Japon) assure la qualité professionnelle du staff et des prestataires.

À ce titre, Kanpai recommande Keikaku, une équipe de guides-accompagnateurs bilingues et privés au Japon qui propose des prestations d'accompagnement dans les lieux les plus attractifs de l'archipel nippon :

Cliquez sur le logo Keikaku ci-dessous pour découvrir leurs prestations :

Keikaku logo

L'agence, qui gère une belle formation d'accompagnateurs certifiés au Japon pour tous les goûts, conserve une échelle humaine et une grande proximité avec ses clients.

Elle propose ainsi des prestations haut de gamme aux tarifs accessibles et dégressifs à la durée et/ou au nombre de participants : à partir de 5.000¥ (~30,26€) par personne. Évidemment, il n'y a pas de frais cachés puisque les guides Keikaku sont tous indépendants financièrement et le tarif inclut tous leurs frais (transports, repas, visites).

Leur calendrier de disponibilités, tenu à jour en temps réel, permet de choisir son forfait d'accompagnement à la date qui vous convient le mieux, de la demi-journée aux 3 jours d’affilée et même en soirée.
Il est même possible de les contacter pour réserver un guide sur l'ensemble de son séjour.

Comment fonctionne un accompagnement ?

On n'y pense pas forcément mais le secret d'un bon accompagnement se joue d'abord en amont.

Chaque réservation passée à Keikaku est privée et le programme établi à la carte : constitué par l'accompagnateur avant votre arrivée au Japon, en fonction de vos besoins. Les échanges se font par e-mail pour déterminer votre itinéraire et vos activités souhaitées, et il est même possible d'échanger avec votre guide en amont par Skype ou autre appli de visio.

Le jour même, celui-ci vient vous récupérer au pied de votre hébergement. En plus de l'accompagnement en tant que tel, le guide peut vous aider à obtenir votre JR Pass, commander des billets de train 🚅 ou bien sûr vous livrer de nombreuses anecdotes sur la vie au Japon.

Découvrir Keikaku

Nous vous conseillons de réserver au plus tôt car Keikaku est parfois victime de son succès, en particulier pour les hautes saisons touristiques (avril, août, octobre...) ou les périodes de vacances. Heureusement, vous pouvez réserver jusqu'à 12 mois à l'avance pour être sûrs de bloquer vos créneaux précis.

Par ailleurs, une des accompagnatrices de Keikaku, Astrid, a été filmée pour l'émission 66 minutes sur M6 au sujet des expatriés à Tokyo, diffusée en janvier 2016.

Alors, laissez-vous guider !