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Dragon Ball Evolution - le Film

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Ce n’était donc pas une blague ! Dragon Ball le Film sortira bel et bien, avec des vrais acteurs dedans. Les producteurs américains (la Fox, pour ne pas la citer) s’en sont donc saisis pour de bon. Car si les débuts du manga Dragon Ball datent de 1984 (eh oui, 25 ans déjà), son succès outre-Atlantique n’a que quelques années. C’est ce qui explique le regain d’intérêt un peu global constaté, ici dans les jeux vidéo 🎮 qui ressortent à un rythme effréné, là dans l’édition de parodies opportunistes et pas forcément spirituelles comme Dragon Fall.

Et il en fallait du courage pour passer après cette catastrophe chinoise officieuse Dragon Ball the Movie The Magic Begins. Ici, on est plus dans de l’Hollywoodien pur sucre. Et pour cause, Dragonball Evolution fait intervenir des acteurs pas trop dégueulasses : San Goku est joué par Justin Chatwin (pas mal de petits rôles dont un dans Lost saison 3), Piccolo par James Marsters (le Spike de Buffy, si si !), le trio de belles-gosses est représenté par Bulma (Emmy Rossum de Poséidon), Chi Chi (Jamie Chung) et Mai (Eriko Tamura). On apercevra aussi Yamcha (Park Joon), grand-père Gohan (Randall Duk Kim) et ce bon vieux Chow Yun-Fat (Stranglehold) dans le rôle de… Tortue Géniale ! Derrière la caméra, James Wong, à qui l’on doit le premier et le troisième des Destination Finale, ainsi que The One avec Jet Li.

Dragon Ball Evolution sortira en Asie le 13 mars, puis le 1er avril (ha !) en Europe et le 8 avril aux États-Unis. De ce qu’on a pu voir pour l’instant dans la bande-annonce (à voir ci-dessous), le film semble suivre la droite ligne des adaptations de jeux vidéo (Hitman, Max Payne, Resident Evil ou encore Tomb Raider et bien sûr, Super Mario Bros.) ou de manga au cinéma : une réécriture un peu bâtarde d’un univers et d’une histoire fatalement difficiles à porter en live sans y partir, justement. Du coup, les costumes de ce film Dragon Ball peuvent paraître un peu ridicules ; d’ailleurs, j’ai hâte de voir Gokû en Super Sayen ! On note aussi une utilisation relativement importante d’effets spéciaux, assez logique au final car j’ai croisé peu de gens faisant un Kameha dans la rue…

Mais le plus étonnant dans ce trailer de Dragon Ball Evolution, c’est que tout cela semble tenir la route ! Contre toute attente, et malgré d’évidentes concessions, DB joué par des acteurs n’est pas si grotesque qu’on aurait pu le penser. Ça me rappelle le film Dead or Alive que j’avais trouvé plutôt divertissant au final. J’imagine que Dragon Ball the Movie devrait cartonner au box-office, ce qui me fait déjà prévoir d’éventuelles suites… En tout cas, on en reparle quand je l’aurai vu.

Bande-annonce de Dragon Ball Evolution :

Critique du film live DBZ Evolution

Mise à jour du 16 février 2009 -- Il y a 3 mois, j’écrivais un article suite à la bande-annonce du film Dragon Ball Evolution. Étonnamment, cette adaptation live de Dragon Ball ne me faisait pas trop frémir. J’avais plutôt l’impression qu’on se dirigeait vers un portage facile mais divertissant, à la Dead or Alive The Movie, plutôt que vers un ratage à la Tomb Raider. Et finalement, quitte à choquer les puristes un peu otakus, je reste sur ma position concernant ce Dragon Ball – le film.

Comme prévu, on retrouve les personnages principaux du début de l’aventure (avant Dragon Ball Z) : SanGoku, papi Gohan, Bulma, Chichi, Yamcha, Satan Petit-Cœur, le bâton magique pas trop magique… Évidemment, le scénario est retravaillé : Goku est un jeune lycéen timide et différent des autres, bien qu’il n’ait pas de queue. En fait, l’ambiance du premier quart d’heure fait pas mal penser au film-buzz Twilight. Notre protagoniste est la risée des gros bras de sa classe qui l’appellent « geeko », alors qu’il essaye vaguement de draguer Chichi (Jamie Chung), la plus belle nana du lycée. Voilà pour l’intro à cette adaptation du scénario.

Après, heureusement, on retrouve quelques relents de l’histoire originelle : San Goku fait le débilo-comique, mange des énormes bouts de viande, le personnage de Bulma (Emmy Rossum) est assez réussi, la quête des boules de cristal aussi, Tortue Géniale fait son pervers… Oui, je sais, il n’a pas sa carapace de tortue ni sa barbe, c’est une honte. Et puis il se fait appeler Master Roshi (?). Mais dans le genre grotesque, je viserais plutôt les décors en carton-pâte (90% du film est clairement tourné en studio), les costumes assez ridicules, par exemple celui de Piccolo, ou encore son acolyte féminine (Eriko Tamura) sortie de nulle part.

Mais que dire de plus ? Ce Dragon Ball Evolution correspond plutôt à ce qu’on en attendait, non ? Qui pouvait vraiment croire qu’un univers aussi caractéristique que celui de DB pourrait être adapté en live sans d’énormes concessions ? Évidemment, le film est un peu cheap, certaines scènes ne ressemblent à rien, le japonais y fait de la figuration (2-3 dialogues et le générique de fin) et il y a des incohérences et infidélités flagrantes. Mais d’un autre côté, certaines chorégraphies de combat ne sont pas dégueulasses et, en une petite heure et quart, il n’y a quasiment pas de chute de rythme.

Visiblement, ça le fait bien de critiquer le film. J’imagine que ça fait « j’ai lu le manga, je connais l’univers de DragonBall mieux que les autres » (cf. les comz Kevin suite à mon article sur le trailer, ou globalement 90% des pages web consacrées à ce DBE). Pour ma part, je n’ai pas honte de dire que c’est un petit divertissement de dimanche soir pas trop mal réussi, vaguement infidèle certes, mais j’ai autre chose à faire que de hurler à la mort parce que le Kamehameha de Tortue Géniale est orange et pas bleu.

Préparez-vous à entendre gueuler à nouveau car une suite est d’ores et déjà prévue…

Mis à jour le 24 juin 2015 -