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Dragon Ball le Film Live Action

DB The Movie The Magic Begins

⏱ 3 minutes

OMFG* ! Un film Dragon Ball avec de vrais morceaux d'acteurs dedans. Une première question me vient immédiatement à l'esprit : comment ont-ils réussi à obtenir la licence ? Et comment Akira Toriyama a-t-il laissé un univers tellement ancré dans le manga, aux mains d'asiatiques fous manifestement fanatiques de kitch pré-Bollywoodien ? Après quelque recherche, il semblerait que ce film DB soit une co-production de 1989 entre Hong-Kong, les Philippines et Taïwan. Des gens qui, à l'évidence, n'ont eu absolument aucun intérêt ni respect pour cette oeuvre majeure naissante.

Car il faut vraiment avoir le moral pour réussir à voir le film entier. Conditions nécessaires à la tentative : une fin de soirée bien arrosée (et plus si affinités), une bande de potes qui connaissent le manga, et une sérieuse envie de se foutre de la gueule de quelque chose. Dragon Ball - The Magic Begins est fauché au possible, c'est un nanar comme on n'en fait plus. Budgétisé avec 300$, filmé par des cameramen dépressifs, avec une pelletée d'acteurs jouant aussi bien la comédie que mon chat 🐈 chante de l'opéra. A côté, le sentai France Five passe pour du Scorsese. Le doublage français en rajoute encore : ils ont franchi un point de non-retour en donnant même une voix aux crocodiles. C'est assez terrifiant de penser que des gens ont vraiment bossé là-dessus, et ont même peut-être été payés pour cela.

Inutile de vous dire que l'adaptation est très libre, bien que l'on retrouve certains passages issus du manga. Dans le film, donc, un méchant digne de Sailor Moon est en quête des 6 « perles du dragon » manquantes pour invoquer le Dragon Sacré et... conquérir le monde. On est loin de Wong Kar-Wai, je vous avais prévenu. Chacune des boules de cristal restantes est protégée par un protagoniste adjuvant des débuts de DB : Seetoe (Bulma), Westwood (Yamcha) et son perroquet Blanche-Neige ❄️ (??? mais où sont-ils allés chercher tout ça ?), le cochon sans nom ou « sorcier à tête de cochon » (Oolon), Jade (Chi-chi), Sangoku l'Homme-Singe 🐒 sans sa queue, son grand-père Sparkle (Sangohan) bien vivant et leur « baguette magique » (sic), et enfin l'Homme Tortue (Tortue Géniale), sans aucune trace de Krilin.

Tout cela est absolument consternant de médiocrité, et si vous arrivez (à jeun) à bout du film sans l'accélérer, vous méritez au bas mot une médaille de l'ordre du mérite. A noter qu'il existe un autre film live de Dragon Ball dont les images issues, visibles sur cette page, semblent dévoiler une adaptation un peu plus fidèle, quoiqu'également ridicule dans son genre. L'un comme l'autre sont de toute façon aussi parodiques que Dragon Fall, chacun dans leur genre.

A voir aussi : l'adaptation Hollywoodienne de Dragon Ball Evolution le Film.

* Objet de Média Filmique Grotesque

Mis à jour le 01 juillet 2015 -