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De Paris à Tokyo : un long vol avec escale

Résumé vols, correspondance Tokyo Narita, NEX, taxi

⏱ 4 minutes

Pour ceux qui n’ont pas encore eu l’occasion de partir au Japon, je vous propose cet article illustré qui présente un voyage du point d’origine au point de chute.

Cette fois-ci, j’ai effectué un vol Paris-Tokyo avec escale. J’aurais nettement préféré prendre un Nantes-Osaka par KLM mais le temps d’effectuer le paiement, ce voyage était passé d’environ 850€ à près de 1.100€ ! A côté cette promotion Alitalia à 700€, malgré l’escale à Rome, devenait financièrement évidente. En période estivale, les tarifs pratiqués vers le Japon offrent généralement moins de choix.

Nous avons donc décollé à 10h de Paris Charles-de-Gaulle (Roissy), depuis le terminal 2F. Le vol Paris-Rome était plein et a duré environ deux heures sur un Airbus A321. Le vol est passé vite, avec simplement un petit rafraîchissement pour admirer la vue sur les Alpes.

Nous avons ensuite attendu trois heures notre correspondance pour Tokyo, le temps de visiter les nombreux magasins de duty-free et de prendre un petit café, qu’on aurait bien aimé détaxé lui aussi… Puis c’est parti pour douze heures de vol entre Rome et Tokyo, sur un Boeing 777 de près de trois cents places.

Pour l’anecdote, nous avons demandé si un surclassement en Business était possible en prétextant un voyage de noces (l’avion ✈️ n’étant rempli qu’aux deux-tiers), mais les interlocuteurs se sont renvoyés la balle : le personnel au sol conseille de demander à bord, qui répond qu’une telle décision ne se prend qu’au sol… Mais je retenterai le coup, on ne sait jamais !

Le confort n’était pas extraordinaire, même si nous avions les places les plus avancées de la classe économique, c’est-à-dire sans sièges devant. Le personnel de bord était tout à fait standard, sans éclat mais sans reproche non plus. En revanche, la propreté de l’avion laissait un peu à désirer. Peu après le départ, on nous a servi un dîner anticipé : le choix était donné entre italien et japonais.

Le menu italien proposait deux tranches de jambon et fromage en entrée, avec des lasagnes végétariennes comme plat de résistance. Bof. Quant au menu japonais, il s’agissait d’une fausse tranche de sashimi au saumon (en fait : du saumon fumé) suivi d’un « chicken don », du poulet avec du riz sauce Teriyaki. Rien d’inoubliable non plus. Un peu plus tard dans le vol, le petit déjeuner sera du même acabit.

Comme tout vol d’Europe vers l’Asie, on voyage dans le sens inverse à la rotation de la Terre face au Soleil. Une courte nuit, allongée par la fermeture des hublots, permet donc de se reposer si votre corps vous l’autorise. J’ai pu somnoler environ trois heures, ce qui est Byzance en regard de mes capacités à dormir dans une boîte à sardines. Je resterai toujours envieux de ceux qui pioncent 90% du vol, se réveillant juste pour becqueter et aller faire la vidange.

Le divertissement à bord était constitué de quelques dizaines de films, dont évidemment une grosse sélection italienne, mais je n’en ai regardé aucun (déjà vu ou peu motivé). A noter que nous devions être une demi-douzaine de non-Japonais dans l’avion tout au plus.

Une fois l’avion atterri, il a évidemment fallu récupérer la valise (qui a bien souffert dans le transit...) et passer l’immigration japonaise. Si à ce moment-là du périple on vous demande le "papasu", cela signifie le but de votre voyage au Japon. Pour info, "tourisme" se dit "kankô".

A Narita, nous nous sommes arrêtés à la boutique Softbank pour acheter un "Prepaid Phone", un téléphone 📱 japonais qui nous permet d’être joignables sur place par nos amis Japonais et expatriés, mais également de consulter les mails en illimité. Je vous prépare un article dédié là-dessus.

Ensuite, nous sommes allés retirer le billet "Suica + N’EX" qui permet de rallier Tokyo en bénéficiant d’un crédit de quasiment 2.000¥ offert sur les trajets en métro 🚇. La liaison Narita – Shinjuku dure un peu moins d’une heure et demie.

Arrivés à la gare de Shinjuku, nous avons pris un taxi pour faire les dernières centaines de mètres jusqu’à notre hébergement. En début d’après-midi, il faisait très chaud et très lourd et avec la fatigue du voyage, ça valait clairement le coup de dépenser ces 980¥.

Voici à quoi ressemble notre appart’hôtel 🏨 à Tokyo, que je vous détaillerai dans un prochain article.

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Mis à jour le 13 février 2015 -