Tour I-Link

Pour ceux qui connaissent déjà les différents observatoires de la capitale japonaise et qui souhaitent découvrir d’autres vues fascinantes de l’impressionnante agglomération tokyoïte, la tour I-Link se montre intéressante à bien des égards. Bien qu’elle n'appartienne pas géographiquement à la ville de Tokyo, elle reste rapidement accessible : en seulement vingt minutes de train 🚅 depuis l'est de l'hyper-centre. La rivière Edogawa, qui se trouve à huit-cents mètres de là, fait office de frontière naturelle entre les préfectures de Tokyo et de Chiba.

En arrivant par le train JR, on se dirige facilement vers la tour Ouest, la plus haute des deux, afin de prendre l’ascenseur depuis le troisième étage jusqu'au quarante-cinquième. Entièrement vitré, ce dernier permet déjà de profiter du panorama qui se dévoile progressivement au fur et à mesure de la montée. Avec peu ou pas de monde qui se bouscule devant les portes, cette visite se montre vraiment appréciable.

À cent cinquante mètres au-dessus du sol, la plateforme d'observation dispose notamment d'une petite mais agréable cafétéria avec baie vitrée. Puis, on atteint l'espace principal plus large et couvert pour rester à l’abri en cas de pluie ☔️. Quelques bancs, accompagnés de plaquettes d’informations, accueillent les spectateurs qui viennent ici se reposer quelques instants face à une vue de Tokyo, certes au loin, mais sous un angle nouveau et tout aussi captivant. Enfin, un dernier petit escalier donne accès à la terrasse du toit où l’on peut contempler à 360 degrés les paysages urbains plus proches des banlieues de Chiba et de Saitama au nord de Tokyo.

Au crépuscule et par temps dégagé (donc plutôt en hiver), la fréquentation du lieu augmente sensiblement. Les nuances du ciel, qui varient de l’orange au violet au fil des minutes, subliment le paysage et créent une profondeur nouvelle qui vient parfaitement faire ressortir la ligne d'horizon sur les grattes-ciels de la capitale ainsi que la fameuse Tokyo SkyTree.

Les photographes en herbe se concentreront essentiellement sur le toit dans le coin nord-ouest, afin d'obtenir le plus beau cliché du coucher de soleil derrière Tokyo et le Mont Fuji 🗻 en toile de fond. C'est d'ailleurs et surtout pour cette jolie récompense que l'on monte jusqu'au sommet de la tour I-Link et cela malgré la distance. En effet, on se trouve à vol d'oiseau à une quinzaine de kilomètres de Tokyo et à plus d'une centaine du Fuji-san.

Côté matériel, l’utilisation du trépied n’est autorisée que quelques jours par mois et l'on conseille de vérifier l'information avant de se rendre sur place. Des astuces permettent toutefois d’utiliser les rebords des fenêtres comme stabilisateurs par exemple. De plus, il faut reconnaître que les appareils photo 📷 dotés d'un zoom conséquent seront plus à l’aise pour capter au mieux cette vue splendide. Il est bon de savoir que le panorama semble un plus plat à l’œil nu que sur les photos, mais reste malgré tout très beau à contempler.

Pour compléter cette excursion en dehors de Tokyo, on peut visiter à l’est de la ville d’Ichikawa le temple bouddhiste Hokekyo-ji, fondé durant le shogunat de Kamakura. Au nord-ouest, sur les abords de la rivière Edogawa, le jardin du parc Satomi qui rend hommage à une célèbre bataille entre le clan Satomi et le clan Hojo, se révèle être un bel espace vert idéal à la détente.