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Douane à l'aéroport au Japon

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Douane japonaise (en atterrissant au Japon)

  • Très important : ne surtout jamais apporter de drogue (dure ou douce) au Japon ; c'est très sévèrement réprimandé par des peines de prisons très lourdes dans des établissements très durs. Abstenez-vous pendant la durée du séjour, car les autorités japonaises ne rigolent pas avec la drogue
  • Avant d'atterrir au Japon, il se peut que l'on vous demande de remplir une carte de débarquement. Tout est en Japonais, mais également en Anglais, donc vous ne devriez pas avoir de problème pour la remplir. En cas de besoin, les hôtesses de vol ou de douanes pourront vous y aider
  • La douane japonaise accepte jusqu'à 200.000¥ de marchandises à l'arrivée au Japon (ne sont pas comptés les produits de valeur inférieure à 10.000¥)

Douane française (au retour du Japon)

Marchandises rapportées en France par personne : consulter les informations officielles sur le site de la douane 🛂

Quelques conseils pour les douanes japonaise et française

La première des choses à savoir, c'est qu'il faut jouer avec le facteur "chance". En effet, même si c'est évident, pour se faire dédouaner, il faut que les douaniers soient en poste. Or, si par exemple vous atterrissez dans nuit (ou mieux, aux alentours de quatre heures du matin), il y a des chances pour que le seul douanier en service ait la flemme de contrôler ce qui n'est pas vraiment suspect.

Mais tout dépend également de vous. Pour parler crûment, il y a une sorte de délit de "sale gueule". Le voyageur au style baroudeur avec peu de bagages, ou celui à la trentaine, bien coiffé, propre sur lui avec une simple valisette, passera sans problème. Au contraire, le jeune chargé de bagages, mal rasé et habillé moins classe risque fort de se faire contrôler.

Il existe toutefois une technique, réputée imparable, qui évite tout dédouanement (testée uniquement pour la France, et non par mes soins) : il faut retourner en France en passant par un autre pays de l'UE, par exemple l'Angleterre. Au passage au Royaume-Uni, l'on ne subit pas la douane puisqu'il y a une correspondance, et arrivé en France non plus puisque l'on est passé par un vol intérieur. C'est assez contraignant, mais en cas de doute il paraît que cela fonctionne (édité : Raton-Laveur me glisse que la technique ne fonctionne finalement plus si bien que ça).

A l'achat d'un appareil photo 📷 ou d'une caméra numériques par exemple, jeter tous les emballages, ou les envoyer chez soi avec les factures par la Poste ; bref, ne garder aucune trace de l'achat. Mettre ensuite l'appareil autour du coup, et en cas de problème assurer mordicus qu'il avait été acheté en France. Sans preuves, les douaniers ne pourront que laisser passer. Il est recommandé de se procurer, par exemple à Akihabara, des appareils qui proposent la langue Française pour favoriser votre argumentaire. Moins pratique et moins poli : passer la douane avec un Japonais et mettre tous les objets de valeur dans sa valise ; il y a peu de chances pour qu'il se fasse contrôler.

Il reste toujours la possibilité, depuis le Japon, d'envoyer un colis chez soi. Mais là non plus, il n'est pas assuré de passer outre la douane qui taxe plutôt joliment les gros colis. Une possibilité toutefois : envoyer un colis par bateau 🛥️ (~5€ le kilo), mais il arrivera en deux mois chez soi après avoir plus ou moins fait trois fois le tour de la Terre, et avoir subi des traitements douteux ! Il est donc recommandé de protéger particulièrement bien ses produits contre les chocs et les intempéries. A noter que dans ce cas le dédouanement est très rare. Si toutefois vous passez par une Poste au Japon 📮, je vous conseille l'aide de quelqu'un qui se débrouille en Japonais, parce qu'en balbutiant la langue, cela risque de ne pas être une partie de plaisir.

Mis à jour le 05 juillet 2016 -