Wavebird

Wavebird Wireless Controller

Manette sans fil pour GameCube

⏱ 4 minutes

Habituellement spécialité des constructeurs tiers, Nintendô se lance lui aussi dans la manette sans fil. Cependant, pas de rayon infrarouge minable qui se coupe à la moindre interruption et qui demande la présence du joueur en permanence face au récepteur. Non, Nintendô, surfant sur la vague du wireless, se lance dans le sans fil par ondes radio. Et mine de rien, la différence est énorme.

Le confort est optimal, vu que la Wavebird reprend la forme du pad de base pour NGC. Il y a juste le trou entre les deux sticks qui a été comblé, et elle est un peu plus lourde, à cause des piles. Cependant, cela ne gêne en rien la prise en main. Elle tranche également un peu avec le pad de base, en s'habillant d'un gris certes classieux, mais tout aussi banal. Espérons que Nintendô proposera prochainement d'autres couleurs pour cet accessoire. Un interrupteur de marche arrêt, assisté d'un LED orange indiquant l'état du pad, permet de l'éteindre complètement lorsqu'il est inutilisé, et ainsi d'éviter de gaspiller l'énergie des piles. A ce propos, la Wavebird aurait une autonomie, selon la notice, de plus de 100h avec deux piles LR6. 100h allumée sans y toucher, d'accord, mais 100h de combats furieux à Sumabura, ça m'étonnerait ! Cependant, pour atteindre cette performances, Nintendô a dû faire une croix sur la fonction de vibration. Mais les vibrations du pad NGC étant tellement faibles, leur absence ne se fait pas trop sentir. Malheureusement, si la plupart du temps l'absence de vibration passe presque inaperçue, il arrive que cela soit assez gênant. Toutefois, je préfère tout de même l'absence de vibrations à une durée des piles de 5h. Par contre, l'absence de câble, elle, se ressent dès les premières secondes. Plus de problème de longueur, plus d'obligation de se tenir à un certain endroit. La Wavebird donne une liberté de mouvement jamais offerte. Le plus amusant est que l'on peut jouer devant la télé, derrière, ou depuis une autre pièce de l'habitation, cela fonctionne toujours, pour autant que l'on soit dans le périmètre de portée du récepteur... annoncé comme étant de 20 pieds, c'est à dire un peu plus de 6 mètres. Dans la pratique, il me semble avoir dépassé allègrement ce périmètre. Cependant, il est clair qu'il sera toujours préférable de rester face à sa télé pour jouer, même si on ne manque en général pas de faire des petites expériences amusantes lorsque l'on met la main pour la première fois sur le pad. Vous n'y résisterez pas, comme tout le monde ! Pour rassurer les sceptiques face à cette technologie, je tiens encore à ajouter qu'il y a aucun "lag" entre le moment où l'on pèse sur le bouton et le moment où se produit l'action à l'écran. Du moins, il est tout autant faible qu'avec un pad à câble classique. Pour attester ça, le récepteur est muni d'un LED vert, et dès qu'un bouton est appuyé, le LED s'allume instantanément, pour prouver que l'information a bien été transmise à la console. Enfin, pour ceux qui se soucieraient de quelconques interférences avec d'autres appareils fonctionnant par ondes radio, Nintendô a inclus 16 fréquences différentes sur la Wavebird. Il ne sera donc pas difficile de trouver une à quatre fréquences (selon le nombre de Wavebird connectés) ne gênant pas les autres appareils.

Après quelques heures de jeu avec ce pad, je ne peux que constater que le petit plus de la non dépendance à un fil est réellement agréable, et représente, après les sticks analogiques et les vibrations, la nouvelle étape dans le confort de jeu. Espérons que les prochaines générations de machines incluront directement des ports radio de série. Ca nous évitera de toujours nous emmêler les fils. Exact, il s'agit d'une excellente idée. Signalons également que le retour à des contrôleurs munis de fils gênerait presque. On n'a pourtant pas à réaliser de grands mouvements en jouant aux jeux vidéo 🎮, mais la sensation de liberté que procure la Wavebird est si intense qu'on ne voudrait plus s'en séparer. Un grand pas est franchi.

Mis à jour le 28 août 2015 -