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Afro Samurai

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A priori, Afro Samurai est le genre d’animé un peu spécial : loin des carcans habituels de la japanimation et plutôt dans un esprit décalé. Comme j’aime tout ce qui est un peu « à part » en animation (Abenobashi, Animatrix, Mindgame, Puni Puni Poemi, FLCL, tout ça), je me suis naturellement intéressé à Afro. Le studio Gonzo a en effet réalisé en cinq épisodes, sur la base d’un manga d’Akashi « Bob » Okazaki, cet animé d’un genre particulier. Curieusement, les américains ont repris en main, en tout cas financièrement, un projet long et délicat. A tel point que, finalement, Afro Samurai a peut-être un peu le cul entre deux chaises.

Le doublage des personnages est donc intégralement américain. Samuel L. Jackson, également coproducteur, pose sa voix sur le protagoniste Afro, et il le fait plutôt bien. Mais le reste est assez étrange. Il y a un petit je-ne-sais-quoi qui rend le doublage sur joué et assez maladroit. Je ne saurais trop expliquer pourquoi en détail, mais tout cela ne fait pas très sérieux. Et puis, l’accompagnateur d’Afro est particulièrement pénible. Un peu comme l’âne de Shrek si vous étiez Shrek : insupportable et pas drôle. C’est le genre de truc qui casse l’ambiance.

En fait, on se rend vite compte qu’Afro Samurai est plutôt chiant de bout en bout. Passer après Samurai Champloo, ce n’était déjà pas facile, mais en plus l’animé se prend un peu trop au sérieux. Donc, non, je n’ai pas réussi à accrocher. Et en matière de Samurais néologistes, les breakers de Watanabe enterrent Afro. Too bad !

Mis à jour le 09 septembre 2015 -