Senjougahara Hitagi

Bakemonogatari - Nendoroid Petit Set #01

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Bonjour à tous et bienvenu !

Aujourd'hui, plein feu 🔥 sur Bakemonogatari avec les 3 Nendoroids Petit du set 01, j'ai nommé Koyomi Araragi (le nendroid point d'interrogation), Hitagi Senjougahara (la tsundere armée) et Tsubasa Hanekawa (l'élève modèle chat 🐈).

Bakemonogatari est un anime axé sur l'exorcisme de créatures légendaires. Un cadre sombre, compact, une narration convulsive et brutale, des grains de démence qui parsèment ça et là l'histoire, et de très beaux contrastes. L'histoire commence avec le sauvetage in extremis d'une Senjougahara qui tombe trop facilement par un Araragi dévoué.

On apprend plus tard qu'Araragi est un ex-vampire et que la tsundere (traduisez la "méchante gentille") s'est fait voler son poids par un crabe de gravité. Un anime court, qui ne rime à rien -à chaque épisode une nouvelle rencontre-, mais vraiment plaisant à voir.

La box

La box ne paie pas de mine, simplement noire bordée de rose, compacte, elle expose les 3 Nendoroids et leurs compléments sans artifice.

Bon, c'est vrai que j'ai l'habitude de critiquer le vide des box, mais en même temps, pour une box de Nendoroid, on n'attend pas plus de raffinement que ça. Limite, le seul regret réside dans l'emploi malencontreux du rose, qui n'a rien à voir avec les couleurs majeures de Bakemonogatari -orange violent, rouge sang, noir.

Les Nendoroids

Tsubasa Hanekawa

Dans l'histoire, Hanekawa est au second plan, et subit une famille lourde, pleine d'exigences et de contraintes. Ainsi, bien qu'elle corresponde à l'image stéréotypée de la meilleure élève de la classe, on la retrouve très présente en extérieure, à vagabonder et cette insouciance feinte ne contribue pas plus à l'anime.

Et pour ce qui est du Nendoroid, c'est presque pareil. Plaisant à voir, mais reflétant l'anonymat de Hanekawa, il ne peut s'empêcher de rester anodin. Il faut donc user des artifices à disposition, oreilles et queue de chat, petits minous, pour pouvoir sortir un peu ce personnage de son cadre quelconque. Ah oui, et enlever les lunettes, parce que sans, c'est quand même plus sympa !

Hitagi Senjougahara

Senjougahara est un personnage cru, brutal, méprisant, mais qui, son cas élucidé, n'a pas bénéficié d'une évolution dans sa manière d'être. Ce qui est dommage, car elle présente beaucoup de potentiel, au delà de son stéréotypage en tant que tsundere.

En revanche, le Nendoroid est beaucoup plus attractif que l'originale, d'abord parce que c'est un Nendoroid, et un Nendoroid, avec une grosse tête, contraste de manière très intéressante avec le sérieux, le mépris, le sarcasme et la froideur de la tsundere échelle 1:1.

Cheveux en battue, air neutre, cuter dégainé, la mini tsundere a perdu de sa hauteur tout en gardant de sa contenance. Bien entendu, le meilleur rendu reste en l'armant de toute sa petite bureautique. Petit point bien sympa quoiqu'un peu ecchi : il y a même une culotte customisée pour la tsundere, avec des motifs d'agrafeuse ! (à voir sur Flickr)

Koyomi Araragi

Araragi est le pivot principal de Bakemonogatari. Ex-vampire presque sevré, il joue constamment sa vie pour aider et manque de la perdre à chaque fois, mais grâce à son passé de mordu, il peut aisément se régénérer.

Le Nendoroid renvoie une impression d'ennui, de fatigue, ce qui est conforme en tout point au personnage. L'œil est caché mais réellement peint, quelques mèches sont découpées. Sa simplicité et cette impression rend à Araragi toute sa présence et tout son charme. Amusant, tout comme le 1:1, la mèche de cheveux en haut du crâne qui exprime l'interrogation.

En penchant légèrement la tête, on obtient tout le scepticisme qu'il fallait pour rendre ce qu'il se doit au Nendoroid.

Conclusion

Un set bien sympathique, quoique restreint : on aurait apprécié un set complet regroupant le contenu des 3 set actuels (2 sont encore en pré-commande à ce jour).

Une réalisation simple, des couleurs pastels, la richesse des accessoires mis à disposition, tout cela contribue à souligner la contenance des Nendoroid et leur réalité. On aime beaucoup !

Mis à jour le 22 juin 2014 -